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Slow camping en tente de toit : l’art de s’évader sans aller loin

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Et si le luxe, c’était le temps ?
De plus en plus de campeurs optent pour une nouvelle façon de voyager : plus lente, plus proche, plus libre. Dans cet article, je vous emmène découvrir le slow camping en tente de toit, une philosophie de l’évasion sans précipitation… que j’ai adoptée au fil de mes week-end en tente de toit. Pourquoi ce mode de voyage séduit-il autant ? En quoi une tente de toit est-elle l’alliée idéale du slow camper ? Comment choisir le bon spot, le bon matériel, et vivre une micro-aventure inoubliable à deux pas de chez soi ? On vous dit tout.

 

Qu’est-ce que le slow camping et pourquoi séduit-il de plus en plus de campeurs ?

Le slow camping, c’est l’idée de voyager moins loin, mais mieux, en prenant le temps de savourer chaque instant.

Inspiré du « slow travel », du « slow food » (qui se veut l’opposé du fast food) ou plus généralement du « slow life », le slow camping est né d’un besoin croissant de déconnexion. On fuit les circuits classiques, les campings surpeuplés, les checklists à rallonge et les heures limites de check-in au camping. L’idée ? Aller moins vite, moins loin, mais aller vraiment. Une rivière paisible au lieu d’un parc d’attractions, une forêt inconnue plutôt qu’un spot Instagram… en réalité chacun fait comme bon lui semble, sans montre.

Depuis quelques années, les recherches autour du slow travel ont bondi. Ce n’est pas un hasard : les confinements ont changé notre rapport à la distance. Et c’est tant mieux. Car la beauté n’est pas réservée aux paysages lointains : elle est parfois à moins de 100 kilomètres, à condition de savoir s’arrêter.

En quoi la tente de toit est-elle parfaitement adaptée au slow camping ?

Facile à installer, confortable et discrète, la tente de toit offre un mode de camping souple et propice à l’exploration locale.

Avec une tente de toit, pas besoin de louer un van hors de prix ni de réserver ses nuitées des mois à l’avance. Vous partez quand vous voulez, dormez où vous pouvez. C’est cette souplesse qui a tout changé pour moi. Je peux m’installer sur une aire naturelle, un petit chemin forestier ou un terrain partagé, sans dépendre d’une logistique lourde. La tente de toit se veut rassurante, sans rien enlever à la liberté du camping.

Certaines marques, comme Wild Land, proposent des tentes pensées pour ce type d’escapade : légères, compactes, montées en deux minutes. Elles permettent de faire du camping itinérant autrement, en mode discret, mobile, mais toujours confortable. Personnellement j’apprécie tout particulièrement la tente Bush cruiser V2 pro qui propose un design polyvalent et très résistant au vent.
Le slow camping, ce n’est pas du camping à l’arrache. C’est un art de voyager librement, sans renoncer au plaisir d’un bon matelas et d’un réveil face aux arbres.

Comment trouver un bon spot de slow camping en tente de toit ?

Un bon spot, c’est un lieu proche, calme, légal et inspirant, souvent méconnu du tourisme de masse.

Il ne faut pas chercher loin pour bien camper. En France, les Parcs naturels régionaux regorgent de zones préservées idéales pour la tente de toit. Avec les applications comme Park4Night ou Camp Space (anciennement HomeCamper, l’application de camping chez l’habitant), vous pouvez trouver des coins paisibles validés par la communauté : bord de lac, clairière, ferme en permaculture…

Mais la meilleure méthode reste encore la carte IGN. Fixez-vous un rayon de 2h autour de chez vous, et cherchez des sentiers ou des routes secondaires. C’est souvent là, entre deux courbes de niveau, qu’on découvre les plus beaux coins.

Rester proche de chez soi, c’est aussi mieux connaître sa région, consommer local, et réduire son empreinte carbone. Et honnêtement ? Il y a un plaisir fou à dire : « Ce coin magique ? Il est à 50 minutes de la maison. J’habite une belle région ».

Quel équipement emporter pour une micro-aventure slow et légère ?

L’idéal est de voyager léger mais malin, avec des équipements essentiels, durables et compatibles avec votre tente de toit.

La première règle du slow camping, c’est de ne pas s’encombrer. L’idéal reste de toujours partir avec un kit minimaliste, pensé pour durer :

  • Un bon duvet 3 saisons,
  • Une lampe frontale rechargeable,
  • Un petit réchaud gaz,
  • Une popote légère,
  • Et un filtre à eau, surtout lorsqu’on bivouaque près d’un cours d’eau.

Dans ma tente Wild Land, j’ai ajouté quelques accessoires utiles : filets de rangement, moustiquaire intégrée, petit panneau solaire amovible. Ce genre de détail fait toute la différence quand on passe plus d’une nuit au même endroit. Et pour l’ambiance ? Un carnet, un livre… le plein air et du silence.

Quelles micro-aventures pouvez-vous vivre à moins de 2h de chez vous ?

Des expériences profondément dépaysantes vous attendent tout près, à condition d’avoir l’esprit curieux… et une tente prête à déplier.

Depuis Pollionnay, j’ai compris que l’aventure ne commence pas à des milliers de kilomètres, mais souvent à moins de deux heures de route. Voici trois escapades que j’ai vécues, lentes, simples et terriblement ressourçantes :

  • Une nuit au bord du lac des Sapins – À seulement 1h15 vers le Beaujolais, ce plan d’eau bordé de collines invite à la détente… surtout hors saison, quand les rives retrouvent leur calme naturel. Le camping sauvage y est interdit, mais plusieurs aires aménagées permettent de s’installer confortablement sans compromettre l’ambiance. Rien ne vaut un dîner face au lac et une soirée au rythme du clapotis et du vent.
  • Un bivouac discret dans les Monts du Lyonnais – À moins de 40 minutes de chez moi, j’ai trouvé une clairière au détour d’une piste forestière, entre Yzeron et Saint-Martin-en-Haut. Ici, pas de foule. Juste une pente douce, le chant des oiseaux au réveil et une vue dégagée sur la vallée. Alors c’est vrai, j’ai eu la chance de croiser un propriétaire qui m’a autorisé à bivouaquer sur son terrain. J’y ai retrouvé ce que j’aime dans le slow camping nature : rien à faire, juste être là.
  • Une nuit face aux crêtes du Pilat – À moins de deux heures, le parc naturel régional du Pilat est un bijou de nature brute. Certains secteurs autorisent le bivouac sauvage en respectant les règles locales (horaires, discrétion, pas de feu…). J’y ai dormi près du col de l’Oeillon, sans réseau, sans bruit. Juste la montagne, l’air frais, et cette sensation rare d’être parfaitement à ma place.

L’avantage d’une roof top tent, c’est cette liberté d’improviser. On scrute la météo, on cherche un coin préservé, et c’est parti. Prêt à partir loin… même sans aller loin.

Le slow camping en tente de toit est-il une simple tendance ou un changement durable ?

Chacun se fera sa propre idée, mais pour moi, le slow camping est une réponse profonde à un besoin que l’on ressent tous : revenir à la simplicité.

Certains y verront peut-être une mode passagère, un nouveau mot pour redéfinir un vieux réflexe de campeur. Et pourquoi pas ? Chacun a sa vision du monde, ses priorités. Je crois personnellement que le slow camping est bien plus qu’un effet de mode. Plus notre quotidien devient complexe, exigeant, connecté à outrance… plus quelque chose en nous réclame du vrai, du simple, du lent. Et ça, je crois que ça durera. Alors, prêt pour votre première expérience de slow camping en tente de toit ?

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